Nous sommes dominés, asservis et exploités
par trois pouvoirs : 1-L'industrie et la finance, 2-les politiciens "énarques" et 3-les médias.
Ces privilégiés détiennent toutes les
richesses alors qu'ils ne représentent qu'une infime minorité de la population.
Leur avidité et leur malveillance sont
renforcées par la grande illusion dans laquelle ils se trouvent : pour eux, seule compte la course à toujours plus de produits pour toujours plus de consommation pour toujours plus de profits…
pour toujours plus de guerres "justes", de limitation des libertés, d'exploitation des peuples et des "ressources" naturelles et au final la destruction de toute vie sur terre : c'est cela la
réalité du capitalisme !
Ce phénomène est d'ailleurs en train de changer dans certains pays impérialistes en déclin, comme la France, où la production a été délocalisée et où la finance règne en maître, avec le
crédit alloué par les banques centrales qui ne pourra jamais être remboursé ! Ce phénomène a été initié dès 2008.
Nous devons abattre cette avidité institutionnalisée (consumérisme,
marchandisation et corporatisme), cette malveillance institutionnalisée (militarisme, domination politique et technologique des hommes et de la planète, guerre impérialiste) et cette illusion
institutionnalisée (médias, manipulation et propagande).
Le capitalisme et sa globalisation n'est pas une chose naturelle, ni une
nécessité, ni inévitable.
Pour sortir de la crise écologique, économique, politique et sociale nous avons
besoin d'une alternative. Nous devons abattre le capitalisme !
Nous devons envisager une société fondée sur la sagesse consciente de notre
interdépendance et dont les institutions favoriseraient la générosité, l'égalité, la solidarité et mettrait au cœur de son action l'émancipation de tous les travailleurs et de tous les êtres
humains, la fin de toute exploitation.
Rassemblons sur des bases
révolutionnaire
Nous devons être prêt à agir sans faillir et sans subir les influences des groupes
de pression qui défendent leurs privilèges. Cela implique un profond travail sur soi pour dépasser nos illusions, nos peurs, notre haine et notre colère, nos espoirs surévalués et nos désirs
égoïstes.
Certes, il n'existe pas de formule magique et aucune idéologie à elle seule ne
détient la vérité. Cependant, Marx et Lénine, apportent des outils permettant aux travailleurs de se libérer par eux-mêmes
C'est pourquoi nous devons rassembler, sans arrière pensée, tous ceux et toutes
celles qui souhaitent œuvrer sincèrement pour une alternative crédible et concrète au capitalisme, qui souhaitent agir pour la paix, la justice sociale et la solidarité
internationaliste.
Nous devons mettre en place des formes d'action, de participation et
d'élaboration collectives vraiment efficaces : prenons exemple sur La Commune de Paris, La révolution Bolchévique, Cuba...
Il nous faut reprendre le pouvoir à ceux qui en font un mauvais usage, mais aussi
renverser leurs illusions afin de les inciter à réexaminer leurs certitudes.
Dans le fond, nous ne combattons pas des personnes, mais des actes néfastes et des
idées néfastes. Nous combattons un système politique, économique et social qui n'est fait que pour les intérêts d'une classe privilégiée.
Nous ne couperons pas la tête des privilégiés que nous aurons chassés du pouvoir !
Nous les mettrons sous contrôle stricte, nous les dépouillerons de leur richesse et les mettrons au travail en usine comme ouvrier spécialisé (ils auront même droit à une formation gratuite
!).
S’ils résistent, ils seront enfermés en prison à vie. S’ils commettent des
sabotages, des actes d’espionnage, des meurtres ou des assassinats, des vols de la propriété collective, la peine de mort leur sera infligée !
Nous devrons à la fois, en tant que victimes, nous libérer du capitalisme, c'est à
dire exproprier les actionnaires, sans indemnisation aucune, et permettre aux travailleurs d'avoir tous les pouvoirs dans les entreprises et dans les institutions, tout en nous préoccupant
de sortir les exploiteurs, et leurs soutiens parmi le peuple, du champ de distorsion dans lequel ils se sont eux-même enfermés. Même si cela s'avère délicat, cela permettra de désamorcer une
partie des forces hostiles.
La dictature du prolétariat est le seul moyen pour que les travailleurs et le
peuple soient vraiment au pouvoir et brisent les résistances des contre-révolutionnaires.
L'État
révolutionnaire
Voilà le gros mot est lâché : "Dictature du prolétariat"... Qu'est-ce qu'un
prolétaire ? C'est une personne qui n'a pas d'autre choix pour vivre que de vendre sa force de travail... En somme, c'est la très grande majorité de la population : Salariés, Chômeurs, Jeunes en
apprentissage, en formation, etc. La dictature du prolétariat est donc le pouvoir de la grande majorité, c'est à dire la démocratie véritable !
Quant à la "démocratie" capitaliste, c'est le pouvoir d'une minorité
d'actionnaires, de politiciens et de médiacrates, qui défend par tous les moyens leurs privilèges égoïstes, y compris par la guerre, la répression violente, l'assassinat, la famine, la précarité,
la mise "au rebut" des salariés, la misère... bref, une dictature camouflée des apparats de la démocratie !
Outre la propriété et le pouvoir, nous devrons aussi transformer la façon de
produire et de travailler afin de redonner au travail un véritable sens libérateur et d'utilité sociale : produire pour satisfaire les besoins réels du peuple et non la soif de profits d'une
minorité, produire à échelle humaine et en finir avec le productivisme et l'hyper machinisme, produire en circuit court producteurs-consommateurs et en temps long (planification écologique et
économique), redonner aux travailleurs le pouvoir sur les décisions et sur les machines, etc.
Apprenons de
l'Histoire
Rappelons-nous que ce qui a causé la chute du socialisme en URSS c'est le retour
d'une classe bourgeoise impulsée par Khrouchtchev qui (comme en Chine) instaura un « socialisme de marché », en réalité le début du retour du capitalisme... puis Brejnev et enfin
accélérée et complètement assumée par Gorbatchev, avec les conséquences catastrophiques pour les peuples d'URSS et du monde entier !
Ces tendances étaient le résultat de toutes les luttes anti-communistes qui depuis
1917, hors du PCUS mais aussi dans le PCUS, avec l'aide des impérialistes, des sociaux démocrates et des trotskystes, dans et hors d'URSS, ont affaibli le pouvoir soviétique et la capacité du
PCUS à conserver une réflexion "sereine" sur les questions de la construction du socialisme et de la démocratie socialiste.
L'incompréhension d'une grande masse du PCUS concernant l'accroissement de la
lutte des classes sous le socialisme et la nécessité d'en finir avec la propriété privée des moyens de production et d'échange ainsi que du foncier, la faiblesse du pouvoir des soviets remplacé
par le pouvoir bureaucratique du parti, la faiblesse de la lutte contre toutes les formes de corruption dans l'état et le parti ont permis le retour en force de l'économie privée et d'une classe
bourgeoise. C'est une leçon que nous devons assumer afin de ne pas reproduire ces erreurs.
Le socialisme que nous voulons devra sans cesse se remettre en question, tout en
étant vigilant face aux tentatives des classes bourgeoises pour le déstabiliser et pouvoir ainsi avancer vers le dépérissement de l'état et des classes sociales : cela sera la vraie liberté,
l'égalité authentique et la fraternité universelle !
La formation au marxisme-léninisme devra être une priorité pour l’ensemble
de la population et pas seulement pour les cadres du parti. Les travailleurs doivent avoir les outils théoriques pour exercer leur contrôle à tous les niveaux.
De nouvelles
institutions
Au niveau institutionnel nous devons appliquer cette phrase de Karl Marx "Il ne
faut pas « prendre » ou « occuper » la machine d’État, mais la briser !"
Les expériences révolutionnaires dans le monde nous indiquent la voie
:"La Commune fut composée des
conseillers municipaux, élus au Suffrage universel dans les divers arrondissements de la ville. Ils étaient responsables et révocables à tout moment.
La majorité de ses membres était
naturellement des ouvriers ou des représentants reconnus de la classe ouvrière. La Commune devait être non pas un organisme parlementaire, mais un corps agissant, exécutif et législatif à la
fois.
Au lieu de continuer d’être l’instrument du
gouvernement central, la police fut immédiatement dépouillée de ses attributs politiques et transformée en un instrument de la Commune, responsable et à tout instant
révocable.
Il en fut de même pour les fonctionnaires de
toutes les autres branches de l’administration. Depuis les membres de la Commune jusqu’au bas de l’échelle, la fonction publique devait être assurée pour un salaire
d’ouvrier.
Les bénéfices d’usage et les indemnités de
représentation des hauts dignitaires de l’État disparurent avec ces hauts dignitaires eux-mêmes.
Les services publics cessèrent d’être la
propriété privée des créatures du gouvernement central. Non seulement l’administration municipale, mais toute l’initiative jusqu’alors exercée par l’État fut remise aux mains de la
Commune". (Karl
Marx "La guerre civile en France").
Nous devrons chasser du pouvoir tous les élus actuels et en finir avec l'élu «
professionnel », coupé du peuple et issu des rangs de l'ENA et autres grandes écoles. Tous les élus devront être des travailleurs et en majorité des ouvriers issus des luttes, choisis parmi les
plus combatifs, les plus irréductibles, les plus incorruptibles (les seuls qui ont tout à gagner à la révolution).
Ils devront être élus directement par le peuple sans passer par des
représentations de partis politiques ou syndicaux (au risque de retomber dans l'élu professionnel, apparatchik et coupé du peuple).
Nous devrons liquider les instances intermédiaires de pouvoir et mettre la commune
et les conseils de travailleurs au centre du pouvoir. Commune, conseils de travailleurs et Assemblée Nationale devront être les seuls outils de représentation populaire et de
gouvernement. (Voir le passage sur la Commune pour le reste).
Nous devrons mettre en place des Comités de Défense de la Révolution, comme à
Cuba, pour dynamiser et défendre la Révolution au plus près des travailleurs et des citoyens : que chaque usine, chaque entreprise, chaque village, chaque quartier, chaque cité possède son CDR
!
La propriété
socialisée
Nous devons en finir avec toute forme de propriété privée des moyens de
production, d'échange et du foncier afin d'en finir avec la classe capitaliste. Nous sommes pour la liberté, sauf celle qui consiste à exploiter, opprimer et asservir. Nous sommes donc contre la
liberté d'entreprendre !
Tous les grands moyens de productions et d’échange seront donc socialisés, sans
indemnisation aucune pour les actionnaires. En particulier, à notre époque où les banques centrales occupent une place prédominantes dans la mutation capitaliste mondialisée, le crédit et les
banques, banques centrales comprises, seront socialisées et leur rôle transformé au service de la population et de l’économie réelle.
Ceci n’empêchera pas une forme de propriété individuelle, mais qui devra être
très encadrée et surveillée. Par exemple : un artisan est un ouvrier hautement qualifié qui possède ses moyens de production. Tant qu'il n'emploie pas d'autres salariés, il peut rester
artisan individuel.
Cependant, dès qu'il veut faire travailler une autre personne, il devra se
transformer en coopérative. En vraie coopérative, les moyens de productions et tous les avoirs seront la propriété de l'entité juridique collective et non une répartition entre actionnaire, ce
qui reviendrait à en faire une fausse coopérative de type capitaliste. Un homme une voix serait le mode de direction.
Il en sera ainsi pour les commerçants individuels, les professions libérales, les
paysans individuels et les propriétaires immobiliers et fonciers individuels.
Aucune exploitation de l'homme par l'homme ne devra être tolérée. La coopérative
devra s'imposer dès que le propriétaire individuel veut faire travailler une autre personne.
La location d'appartements et de maisons par des propriétaires privés sera
interdite et un propriétaire ne pourra pas avoir plus de 2 biens immobiliers à usage personnel. Le logement sera une affaire de bien public et donc sous contrôle associé de l'état, des
collectivités locales et des habitants (CDR et conseils de travailleurs).
Pour les TPE, PME et PMI, la vraie coopérative sera le meilleur
choix.
Pour les grosses entreprises, y compris par exemple les grandes chaînes de
distribution, la socialisation sera le meilleur choix, sans indemnisation aucune pour les actionnaires.
D'autres formes de collectivisation peuvent être envisagées : selon l'intérêt local que peut avoir une entreprise, elle pourra être municipalisée (propriété de la commune, sous contrôle des
conseils de travailleurs et des CDR), sans indemnisation (Ex : mettre en place des régies publiques de l'eau).
Dans tous les cas, ces nouvelles entreprises collectives seront dirigés démocratiquement : d'une part le rôle des syndicats et des représentants du personnel, CHST et autres, sera renforcé ;
d'autre part les conseils de travailleurs devront être mis en place à tous les niveaux et le comité de direction de l'entreprise sera majoritairement composé des travailleurs de l'entreprise (en
totalité pour les coopératives), sur le principe 1 homme = 1 voix.
Il n'y aura plus de Conseil d'administration au sens capitaliste du terme, car il
n'y aura plus de capitalisation boursière. Il n'y aura plus de place pour le marché. Ce sera une autre économie, socialisée, collectivisée.
Dans les entreprises où travaillent des ouvriers, ceux-ci devront être
majoritaires dans le comité de direction et majoritaires dans les conseils de travailleurs là où ils sont majoritaires dans l’entreprise.
Les associations Loi de 1901 sont un cas particulier.
Cependant, là aussi, les salariés devront pouvoir faire entendre leur voix et être
protégés. Dès qu’une association emploie 1 salarié ou plus, ceux-ci devront avoir des représentants au Conseil d’Administration et au moins 1 au Bureau, avec droit de veto illimité sur tout ce
qui concerne les salariés.
Le cas de certaines grosses et moyennes associations qui ressemblent plus à
des entreprises qu’à des associations devra être étudié au cas par cas en s’appuyant sur l’avis des travailleurs concernés : s’il s’avère que l’association n’a plus de vie adhérente réelle, alors
elle devra se transformer en coopérative véritable.
C'est à cette condition qu'une société vraiment libérée de l'oppression, de
l'exploitation et des souffrances liées à celles-ci, sera viable sur le long terme et que nous avancerons vers la société sans classe et le dépérissement de l'état, c'est à dire le communisme
!
Seul le communisme représente l'Humanisme
véritable !
Il faut bien avoir conscience que le socialisme, n'est qu'une étape vers le
communisme.
Le socialisme ne sera donc pas Humaniste au sens plein du terme, même si nous
portons dès aujourd'hui cet idéal. Pourquoi ? Tout simplement parce que le socialisme est une rupture radicale avec le capitalisme, et est donc le paroxysme de la lutte des classes et cela durera
jusqu'à ce qu'on instaure enfin une société sans classe.
La révolution socialiste devra sans faillir :
- Exproprier tous les capitalistes, et s'ils résistent ou s'enfuient les
déposséder de tout, absolument tout, où qu'ils se trouvent dans le monde !
- Lutter contre les déviations réformistes et social-démocrates
- Lutter contre les tentatives des capitalistes et de leurs serviteurs de
renverser le pouvoir révolutionnaire (Quand les capitalistes français furent battus par le Front Populaire en 1936, c’est sans tabou qu’ils affichaient leur préférence : « Plutôt Hitler que le
Front Populaire » comme les capitalistes d’aujourd’hui pensent sans tabou : « Plutôt le FN, Macron ou tout autre serviteur du capital, de la mondialisation et de la Finance, que le socialisme
»)
- Lutter contre toutes les tentatives des impérialistes et de la CIA (et autres
services secrets) pour déstabiliser la révolution et la renverser. Qu'il s'agisse de l'impérialisme US ou Européen ou d'ailleurs (Je pense en particulier aux pays ou règne les « terroristes
islamistes », où la CIA (et autres agences impérialistes) associée avec les bourgeoisies locales, financent partout où ils le peuvent des groupes intégristes anti-révolutionnaires,
terroristes et assassins - comme ils l'ont fait en Afghanistan, Libye, Syrie, Palestine, et aujourd'hui le Mali et le Sahel).
Sortirimmédiatement de l'Union Européenne, sans
aucune négociation ni indemnité à verser,est à ce titre indispensable pour retrouver notre indépendance d'action.
- Éduquer, mobiliser et faire participer sans cesse, à tous les niveaux et de
façon massive le peuple et en priorité la classe ouvrière qui est le fer de lance de la révolution socialiste, est vitale pour que le socialisme ne s’égare pas et que le contrôle populaire puisse
s’exercer sans faille sur ceux qui voudraient jouer les « apparatchiks profiteurs ».
- Bien que nous ne souhaitions pas la violence, cette rupture est une violence !
Et s'il le faut, il nous faudra prendre les armes pour défendre la révolution (ou pour la faire).
Ne faisons pas les mêmes erreurs que nos prédécesseurs :
- Salvator Allende, par exemple, même si nous honorons sa mémoire, son manque de
clairvoyance a conduit a livrer son peuple aux généraux fascistes.
- Pendant la révolution Française, le peuple bien qu'en arme, fut défait. La
gauche des Jacobins, les Cordeliers et le Club des Citoyennes républicaines révolutionnaires de Claire Lacombe et Pauline Léon ont fait tout leur possible pour mobiliser en masse le peuple, mais
le peuple et les ouvriers de l'époque ont été systématiquement mis à l'écart par les politiciens bourgeois, ce qui a permis à la bourgeoisie de conserver la Révolution à son profit.
On voit bien que le fait de prendre les armes ne suffit pas à assurer la victoire.
Il s'agit avant tout de gagner sur les terrains Politique, Économique, Social, Culturel et Éducatif.
Le recours aux armes n'étant que l’extrême recours face à une contre-révolution
armée.
Le socialisme ne pourra donc pas être Humanisme au sens plein du terme, car il
devra être sans faiblesse face aux ennemis de classes !
Ce n'est que quand le communisme, par maturation du socialisme, s'infiltrera dans
tous les espaces de la société qu'enfin nous aurons une société sans classe, sans exploitation de l'Homme par l'Homme, sans État, libérée de toute forme d'oppression, d'esclavage, de
discrimination, d'asservissement, libérée du salariat et du travail contraint, libérée de toute forme de productivisme aliénant l'homme et la nature : Un Humanisme intégral et universel
!
Qui fait partie du Peuple et qui n'en
fait pas partie ?
Selon la conception marxiste basée sur l'analyse de classe :
Ne font pas partie du Peuple TOUS CEUX (et celles) QUI L'EXPLOITENT, soit directement, soit indirectement !
Donc, ne font pas partie du Peuple :
Les patrons et les actionnaires, et en particuliers ceux des grandes
entreprises : ils sont la classe capitaliste
Les politiciens et les élus vendus, les syndicalistes jaunes, les
représentants associatifs acoquinés et autres organismes (comme le MEDEF) qui participent à l'exploitation du Peuple par la classe capitaliste, qu'ils soient de droite, d'extrême droite
ou de gauche : ils sont les serviteurs du capitalisme
Les hauts fonctionnaires de l'État qui soutiennent l'exploitation du
Peuple par la classe capitaliste : ils sont les serviteurs de l'exploitation
Les médiacrates qui font l'apologie du capitalisme, du libéralisme, de
l'impérialisme, du colonialisme, qui abrutissent le Peuple, qui le méprisent tout en le flattant, etc. : ils sont les propagandistes de l'exploitation
Les militaires et les policiers de haut rang qui acceptent de protéger
cette classe exploiteuse : ils sont le bras armé de l'exploitation capitaliste.
Font partie du Peuple tous les autres, c'est à dire l'immense majorité, ceux et celles qu'on appelle des "PROLÉTAIRES", c'est à dire ceux et celles qui n'ont d'autres choix pour
vivre que de vendre leur force de travail, qu'ils soient en activité, au chômage, à la retraite ou en formation.
Pour s'en sortir le Peuple devra chasser TOUS LES EXPLOITEURS et instaurer sa dictature, celle du prolétariat, celle qui garantira la vraie démocratie, le pouvoir des travailleurs et
travailleuses, celle qui empêchera les exploiteurs de reprendre le pouvoir.
Avec l'exploitation, il ne peut y avoir ni
"dialogue social", ni alternance, ni connivence !
Libérons-nous du capitalisme pour nous
libérer de l'exploitation !
NON A TOUTE FORME D'EXPLOITATION DE L'HOMME
PAR L'HOMME, VIVE L'ÉGALITÉ pour le Peuple, LA FRATERNITÉ ET LA LIBERTÉ pour le Peuple !
Le communisme, c'est la démocratie et
l'Humanisme jusqu'au bout !
Il est temps de mettre fin à ce système
capitalistemortifère !
- De l’usage comparé de la psychiatrie répressive en URSS et en Macronie (avec Vidéos)
A l’occasion de l’embastillage psychiatrique et fort heureusement provisoire du Pr Fourtillan divers
intervenants en sa faveur ont tenté la comparaison avec la répression psychiatrique en URSS, en qualifiant ce genre de procédé de « typiquement stalinien », « digne de l’URSS de
Staline », etc…
En réalité, il convient, à ce propos, de rendre historiquement à Staline ce qui est à Staline, et à Khrouchtchev et Brejnev
ce qui leur revient.
Sous Staline, le degré de répression politique était effectivement plus élevé, même s’il est systématiquement surévalué par
les pseudos-« historiens » occidentaux, mais clairement assumé comme tel, et non déguisé en pseudo-« psychiatrie ».
Les personnes condamnées politiquement l’étaient pour des agissements contre-révolutionnaires, caractérisés comme tels, et
donc illégaux en regard du droit soviétique, et non pour une supposée « maladie mentale ».
Les condamnés politiques détenus étaient officiellement et administrativement comptabilisés comme tels, représentant,
selon les périodes, jusqu’à 20% des détenus peuplant les goulags, les autres 80% étant des détenus de droit commun, qui, une fois libérés, ont constitué la base de la mafia russe encore existante
aujourd’hui, même si relativement « contenue » sous Poutine, après un plein « épanouissement » sous Gorbatchev et Eltsine.
La pratique de la psychiatrie comme moyen de répression et de négation de l’existence même d’une opposition,
« contre-révolutionnaire » ou non, est une invention de l’ère Khrouchtchev, connaissant une expansion encore plus considérable sous Brejnev, comme en atteste ce témoignage d’époque, se
rapportant aux événements de 1972 :
« Sémion Glouzman et Vladimir Boukovsky venaient de rédiger un « guide pour les dissidents ». Il apparaît,clairement
que les déclarer malades mentaux va s’étendre dans l’avenir pour les raisons suivantes : la méthode est extrêmement commode pour le pouvoir, elle permet une privation de liberté pour une durée
indéterminée, un isolement rigoureux, l’usage de moyens pharmacologiques de « rééducation ». Elle fait obstacle à la publicité du procès et prive ses victimes du peu de droits dévolus aux
détenus, dont les idées sont discréditées.
Le guide nous apprend également que cette pratique est relativement récente.
Sous Staline, la situation était inverse. Obtenir une hospitalisation en psychiatrie pour un condamné était une aubaine.
Elle lui permettait d’échapper aux rigueurs climatiques et alimentaires du goulag.
Sous Khrouchtchev, la situation est la même malgré la « déstalinisation », jusqu’au jour où l’idée survient que la
psychiatrie, avec son arsenal chimiothérapique qui s’est développé entretemps, peut devenir un efficace et discret moyen de répression.
C’est sous Brejnev qu’elle atteint son plein développement après qu’il eut déclaré qu’il n’y avait plus d’emprisonnement
pour raison politique en URSS. »
Outre le cas Fourtillan, spectaculaire, mais, somme toute, assez vite réglé, quel rapport avec la situation
actuelle en Macronie ?
La similitude, peu apparente au premier regard, réside pourtant dans le statut même de la supposée
« opposition », qui continue d’exister formellement, contrairement à son statut en URSS, dans les décennies finales.
Une « opposition » qui, dans le contexte de la présumée « crise sanitaire », demande plus ou moins
d’intensité dans les mesures répressives générales prise par le pouvoir macronien, mais ne les remet pas réellement politiquement en cause, cessant, par là, d’être une réelle opposition
politique. Aucun des partis et organismes supposés officiellement « représentatifs » n’a formulé de réelle contestation sur le fond de la situation telle que présentée par la
Macronie.
Les rares éléments de contestation sont venus de la société « civile », des « réseaux sociaux » et
autres médias internautiques marginaux, mais sont précisément restés en marge, précisément ostracisés par le système comme « marginaux », « complotistes », et en fait
concrètement catégorisés comme « mythomanes » soufrant d’une vision « déformée » du réel, et donc, de fait, rabaissés au rang de cas pathologiques, tout comme dans l’URSS
brejnevienne !
Il y a donc, encore bien plus massivement et habilement qu’en URSS des années Brejnev, un fossé sociologique qui s’est
creusé profondément en quelques mois, depuis le point de bascule de la mi-Mars 2020.
Derrière les simagrées des jeux « politiques » formellement maintenus comme spectacle médiatique, c’est donc
bien une dictature d’un type nouveau qui continue, chaque jour qui passe, de s’installer en profondeur dans la société, réduisant potentiellement toute forme de dissidence au statut de
« bouc émissaire » livrable à la vindicte publique et donc retournée comme prétexte à enkyster encore davantage le mal nouveau, présenté comme symptôme et signe de « santé
publique », dont il est, en réalité, tout à fait l’exact opposé…
C’est ce procédé, comparable aux manipulations pratiquées dans les sectes les plus mortifères, qu’a voulu dénoncer le Dr
Frédéric Badel, psychiatre, dans sa chronique parue le 24 Décembre dernier, sur « le journal Catalan ». La voici donc, en republication :
Constat et analyse du Docteur Frédéric Badel,
médecin-psychiatre spécialisé dans les stress post-traumatiques :
« – La population est désormais scindée en deux groupes.
Le premier, hétérogène, est composé des personnes favorables au vaccin. Il réunit celles qui, par
conviction ou par lassitude, sont prêtes à s’y soumettre pour sortir de la crise. Il abrite ainsi les personnes qu’il a été possible de sensibiliser, qui croient sans hésitation au message relayé
par les ondes. Celles-là resteront réceptives à tous les messages de danger et agréeront la méthode de sortie de crise, fût-elle assortie de privations pérennes de leurs droits.
On trouve aussi dans ce groupe les personnes qui se sont coupées de toute information depuis longtemps, pour se protéger,
et qui sont devenues indifférentes à tout discours. Pour elles, l’essentiel est de ne plus entendre parler du sujet.
Elles ont disqualifié tous les avis pour les neutraliser. Ainsi le leurre des tests conduisant à une épidémie de cas,
sans morts ni malades, ne parvient plus à leur entendement (*), comme si leur cerveau avait été débranché. Leur priorité est de mettre un terme à la maltraitance qui leur est infligée en se
coupant de toute nuisance.
Le second groupe rassemble les détracteurs du vaccin, ceux qui ont échappé à l’influence du matraquage
médiatique, qui ont souvent pris des avis ou cherché des informations hors des sources classiques, tout en restant sensibles à la réalité de leur environnement (services hospitaliers non saturés,
nombre de morts comparable aux années précédentes, mesures prises non proportionnées, amenuisement des droits fondamentaux sans justification etc.).
Ces personnes ont également intégré qu’une vaccination n’exempterait pas des mesures de distanciation sociale et, par
conséquent, que la convivialité ne serait pas rétablie, que le gouvernement garderait de façon arbitraire le contrôle de la population et de ses activités. Elles observent avant tout l’immixtion
toujours croissante de l’État dans leur quotidien et dans leur vie privée.
Ces deux groupes sont désormais séparés par une ligne qu’il
sera difficile de faire bouger.
La manipulation a montré des limites qui étaient prévisibles et elle sera sans effets sur ceux qu’elle a tenté, en vain,
de convaincre. Ces groupes se sont figés, leurs effectifs se sont immobilisés, et peu importe les arguments avancés, les scandales établis ou les preuves apportées, ceux-ci se noieront dans un
récit national inaliénable impossible à dénoncer sauf à être traité de complotiste. Les mots se seront substitués à la réalité et, utilisés à contre-emploi, ils auront perdu de leur sens et
véhiculeront des idées en rupture avec les faits.
Le pouvoir en place pourra même avouer ses mensonges, le peuple
l’acclamera, incapable de le croire mal intentionné et persuadé qu’il est au-dessus des soupçons.
Il n’est donc plus temps de publier des résultats d’études prouvant l’efficacité de tel produit, le mensonge sur tel
autre, de produire des courbes démontrant le caractère infinitésimal du risque sanitaire et disproportionné des réactions de peur.
Surdité et aveuglement règnent en maître chez les personnes qui, conditionnées, sont privées de jugement et incapables
d’admettre que des faits objectifs puissent démentir la réalité qu’elles ont construite.
Organiser l’affrontement de ces deux groupes de la population est une possibilité – opportunité ? – désormais
envisageable.
Nos dirigeants devraient rapidement s’en saisir pour encourager une organisation sociale qui opposerait bons et mauvais
citoyens, gens sains, dociles, responsables et vaccinés et gens toxiques, rebelles, inconséquents et non vaccinés. Ce système de bons citoyens est présent en Chine. Il repose sur la délation
et l’obéissance à la règle. [ndlr : La Chine, affirmons-le encore n'est pas et n'a jamais été un pays socialiste. Il s'agit d'une grande mascarade où nos dirigeants
actuels vont chercher leur inspiration, tellement le mensonge d’État y est efficace. La chine est un pays capitaliste et impérialiste totalitaire et qui devance dorénavant les impérialismes
occidentaux].
Le bon usage par le gouvernement de la graduation dans la contrainte et la soumission du peuple conduisent à ce jour à
l’acceptation d’une vaccination inutile dont la toxicité n’est pas évaluée et pour laquelle les laboratoires, compte tenu de la rapidité d’élaboration des produits, ont déjà négocié de ne pas
être tenus responsables de potentiels effets secondaires, obtenant des États qu’ils répondent de telles conséquences. Et pourquoi pas en définitive puisque les politiques sont devenus
médecins.
Nos gouvernants et nos parlementaires, de par leur pouvoir et leur influence, vont inciter toute une population à
faire un geste dont l’intérêt n’est pas démontré et dont les conséquences ne sont pas mesurées, et se présenter ainsi en sauveurs.
Cela évoque les techniques sectaires et les suicides collectifs. Pour échapper à la fin du monde ou aux extra-terrestres
– ici au virus mortel -, le sacrifice est présenté comme salvateur. La réalité ensevelie sous les messages quotidiens discordants, culpabilisants, a laissé la place au délire dans lequel les
liens logiques se dissolvent.
Les sectes se servent de ces moyens : isoler les individus en les coupant de leurs liens sociaux et
familiaux, rendre les gens dépendants en les privant de leurs moyens de subsistance, propager un discours univoque martelé dans des grand-messes permanentes, évincer toute pensée divergente,
présenter les opposants comme des nuisibles qui ne comprennent ni leur propre intérêt, ni l’intérêt commun supérieur. « Nous contre les autres » est généralement la doctrine simple compréhensible
par chacun car simpliste, et hélas adoptée.
Le cap est franchi. Maintenant que les lignes de partage qui clivent la population se précisent, ce gouvernement n’a plus
la possibilité de revenir à des positions plus raisonnables et proportionnées. Il a fait tout son possible dans le domaine de la manipulation, il a mobilisé toutes les sphères d’influence tout en
restant crédible auprès d’une partie importante de la population. Pour ceux qui, rebelles, refusent d’adhérer, d’autres méthodes plus coercitives encore s’imposent.
Les signes de cette dérive totalitaire se trouvent dans les techniques de lavage de cerveau employées, identiques à celles
des sectes. Elles étaient là dès le départ, mais comment croire qu’un gouvernement démocratiquement élu puisse se retourner contre son peuple ?
Aujourd’hui, une partie de ce peuple est plongée dans la pauvreté, le désarroi, les « non-essentiels » commencent
à se suicider, les troubles psychiatriques se multiplient et… le conseil scientifique continue d’assurer sa grand-messe à une armée de fidèles hallucinés.
Demain, n’importe quel virus, réel ou fictif, pourra de nouveau semer la terreur chez des populations prêtes à se faire
vacciner pour conserver un peu de liberté. Elles y sont prêtes. Et si les tests actuels sont encore utilisés -contre toute logique-, même les populations vaccinées seront positives et resteront
contagieuses. Les mesures de distanciation resteront la règle.
Signe supplémentaire de la supercherie, les hommes qui murmurent à
l’oreille des virus prédisent déjà les vagues à venir et leurs dates d’apparition. Toute science a vraiment déserté nos sociétés. Les réseaux sociaux, « complotistes », ont donné des
dates de confinement bien avant leur annonce officielle, montrant ainsi que toute préoccupation sanitaire était absente des décisions officielles.
Les conséquences humaines sont terribles. Tout lieu de convivialité a disparu, les gens sont plus isolés
que jamais, ils souffrent de mesures iniques imposées par une poignée de dirigeants, sans aucune concertation, sous couvert d’assurer leur salut.
Ce qui fait l’humain, sa capacité à tisser des liens, son besoin d’entrer en contact avec l’autre, est menacé. Le tissu
social s’est dissout dans les mesures imposées par un régime devenu fou, hors de contrôle, déroulant une feuille de route établie de longue date en dépit de toute considération du réel.
Les mesures prises altèrent la santé de la population et tuent. Elles sont anti-sanitaires. La dictature est
en marche.
Notre mode de vie a effectivement bien changé ; le Covid n’en est que le prétexte, le catalyseur. Cette
dégradation de nos conditions d’existence et la disproportion des mesures prises pour lutter contre un virus donne du crédit au discours de ceux qui voient là le moyen d’instaurer un nouvel ordre
mondial qui doit annihiler notre vie privée et nos droits individuels.
Les premiers constats montrent les signes de la réalisation de cet ordre nouveau. »
(* Il ne s’agit pas, ici, de nier la réalité de cette maladie spécifique et nouvelle qu’est le Covid 19, mais de ramener
son impact à ses proportions réelles >>>
Le chiffre officiel de mortalité totale, en 2019, 612 000, se trouvait consigné ici
>>>
Soit une mortalité record, déjà, sans aucune cause « pandémique », imputée officiellement au
« vieillissement » de la population, ce qui peut aussi s’interpréter comme une dégradation de l’espérance de vie due à la dégradation de l’organisation et de la politique de santé
publique.
Sans cause pandémique ce chiffre devait donc malheureusement de toutes façons suivre la même tendance en 2020, ce
qui place un seuil de probabilité, hors pandémie, entre 615 et 620 000 morts.
Hors, révisant au passage légèrement son chiffre de 2019, voici la dernière « estimation » de
l’INSEE >>>
« Entre le 1er janvier et le 7 décembre, 617.197 décès sont survenus en 2020», précise l’institut
national de la statistique, qui en avait recensé 613.243 pour toute l’année 2019, un record depuis l’après-guerre, en raison de l’accroissement et du vieillissement de la
population. »
Pour l’instant, il manque donc bien l’essentiel des 65 000 morts du Covid 19 !!!
En supposant un seuil mini, hors pandémie, de 615 000 morts, on devrait donc avoir
un total, incluant la « surmortalité » due au Covid 19, (+65 000 morts!), de 680 000 minimum!!!
Sur la base actuelle de 617 000 morts, restent donc encore à trouver, pour justifier la politique
« pandémique » du pouvoir, au moins 63 000 morts dans les jours qui viennent…
« Et si vous pouvez trouver quelque chose pour les effrayer, vous pouvez leur faire tout ce que vous
voulez. »Hermann Göring - Responsable de la création de la Gestapo
"Plus le mensonge est gros, et plus les gens y croient".Goebbels - Ministre de la propagande Nazi
"Un mensonge répété
dix fois reste un mensonge; répété dix mille fois il devient une vérité."Hitler
Le fascisme est "En Marche" !
Macron 1er, le bon élève de Göring, Goebbels et Hitler !!!
VIDÉOS
Pr Christian Perronne :"Moderna, Pfizer, ce ne sont pas des vaccins, c'est de la thérapie génique"
Coronavirus - Où est passé Alain Fisher, le monsieur Vaccin ?
«L’amour de ma vie, mon mari Grégory Michael, médecin Obstétricien, au Centre Médical Mont Sinaï de Miami
Beach (le MSMC) est décédé avant-hier à cause d’une forte réaction au vaccin COVID.
C’était une personne de 56 ans en très bonne santé, appréciée de tous dans la communauté,qui a donné
naissance à des centaines de bébés en bonne santé et qui a travaillé sans relâche durant la pandémie.
Il a été vacciné 18 décembre avec le vaccin Pfizer au MSMC, 3 jours plus tard il a vu un gros ensemble
d’éclatements de veines sur ses pieds et ses mains qui l’a poussé à aller aux urgences du MSMC. L’examen complet du sang (la formule complète du sang –NdT) qui a été fait à son arrivée a montré
un nombre de plaquettes égal à zéro (un taux normal de plaquettes se situe entre 150000 à 450000 plaquettes par microlitre de sang).
Il a été admis à l’Unité de Soins Intensifs avec un diagnostic de thrombopénie immunitaire aigüe causée
par une réaction au vaccin COVID. Une équipe d’experts a en vain essayé pendant deux semaines de faire monter son taux de plaquettes. Ils ont eu beau faire, le taux de plaquettes n’a pas voulu
augmenter. Il était conscient et plein d’énergie durant tout le processus, mais deux jours avant une option chirurgicale de la dernière chance il a subi une apoplexie hémorragique causée par
l’absence de plaquettes, qui en quelques minutes lui a ôté la vie.
Il était un partisan pro-vaccin et c’est la raison pour laquelle il s’est lui-même fait vacciner.
Je crois que les gens doivent être au courant des effets secondaires qui peuvent se produire, que ce
n’est pas bon pour tout le monde et dans ce cas a ôté une belle vie, a détruit une famille parfaite et a touché de si nombreuses personnes dans la communauté.
Faites que son décès ne soit pas vain, s’il vous plaît sauvez plus de vies
en faisant en sorte que cette information devienne des nouvelles.»
Hold-Up - Le film qui dénonce le Cyber-Fascisme En Marche (Vidéos)
« Et si vous pouvez trouver quelque chose pour les effrayer, vous pouvez leur faire tout ce que vous voulez.
» Hermann Göring - Responsable de la création de la Gestapo
"Plus le mensonge est gros, et plus les gens y croient".
Goebbels - Ministre de la propagande Nazi
"Un mensonge répété
dix fois reste un mensonge; répété dix mille fois il devient une vérité."
Hitler
Le fascisme est "En Marche" !
Notions d'économie politique : les contradictions du capitalisme
- Une réforme discrète et hop ! la France est revenue à l’Ancien Régime (Le fascisme en marche)
Par Jean-Claude BOUAL
Un décret, pris au cœur de l’été, a modifié radicalement la façon d’administrer le pays.
Désormais, tout ce qui organise la vie sociale locale (urbanisme, biodiversité, éducation...) est devenu
le fait du ministère du « maintien de l’ordre ». La mise en œuvre de l’état d’urgence l’illustre déjà, explique l’auteur de cette tribune.
Dans une discrétion totale, au cœur de l’été, le gouvernement a modifié l’organisation des services
déconcentrés de l’État dans les départements. Par un décret du 14 août 2020, les Directions départementales interministérielles (DDI), sous la responsabilité du Premier ministre depuis leur
création, en décembre 2009, deviennent « des services déconcentrés de l’État relevant du ministre de l’Intérieur. Elles sont placées sous l’autorité du préfet de
département ».
Ce texte change fondamentalement la façon d’administrer le pays, subrepticement. Pour comprendre, il faut s’intéresser au
fonctionnement de l’administration de l’État dans les territoires, et remonter un peu en arrière. Jusqu’en 2009, les ministères avaient chacun des services déconcentrés, dans les régions et
les départements. Les questions d’écologie étaient traitées par les services et des personnels qualifiés du ministère de l’Écologie, les questions d’emploi et sociales par le ministère du
Travail et des Affaires sociales.
En 2009, il a été décidé de regrouper les services départementaux de ministères différents dans des directions communes
(par exemple, la Direction départementale des territoires, DDT, regroupe à la fois des missions liées aux ministères des Transports, du Logement et de la Transition écologique). Les Directions
départementales interministérielles ont donc été créées. Dépendant auparavant de plusieurs ministères à la fois, elles ont logiquement été placées sous l’autorité du Premier ministre, les préfets
de département en assurant la coordination sous son autorité. Elles restaient en liaison avec leurs anciens ministères de tutelle, les ministères techniques (Écologie, Agriculture, etc.).
La grande rupture instituée par ce décret du mois d’août, c’est qu’il évince le Premier ministre, et prévoit que,
désormais, ces directions départementales seront rattachées au ministère de l’Intérieur. C’est-à-dire que tous les champs de compétences de ces directions, qui organisent la vie sociale
(urbanisme, logement social, biodiversité, transition écologique, agriculture, éducation populaire, jeunesse et sport...), vont désormais être placés sous l’autorité du ministère de l’Intérieur
et du préfet de département (dont la carrière dépend du ministère de l’Intérieur). Les significations politiques et administratives de ce changement de tutelle sont lourdes.
Le social, l’écologie... désormais subordonnés au maintien de l’ordre
Tout d’abord, ces services perdent ainsi leur caractère interministériel. Tout n’est plus vu que sous le prisme d’un seul
ministère, le ministère de l’Intérieur. Or, pour ce ministère, la priorité est l’ordre public.
Toutes les missions énumérées ci-dessus (social, écologie, agriculture...) passent au second plan. Considérons, par
exemple, celles du ministère de la Transition écologique. Eh bien ! L’écologie est aujourd’hui subordonnée au maintien de l’ordre. Après l’incendie de l’usine Lubrizol, à Rouen, le 26
septembre 2019, nous en avons eu une illustration : ce n’est pas le ministère de l’Écologie qui, normalement, a la tutelle de ces installations classées Seveso, qui a communiqué, mais le
préfet. Or les fonctionnaires du ministère de l’Écologie avaient des choses à dire, qu’ils n’ont pu dire.
Autre exemple, actuel celui-ci, la mise en œuvre de l’état d’urgence sanitaire est réalisée par l’Intérieur et les
préfets, le ministère de la Santé restant au second plan. Ce qui explique que la gestion de la crise passe d’abord par des mesures répressives.
Il est donc à craindre que l’action contre le dérèglement climatique, et en faveur de la transition énergétique et de la
biodiversité — dont le gouvernement parle pourtant beaucoup —, devienne subsidiaire.
Un retour subreptice à l’Ancien Régime
Cette réforme renforce également les pouvoirs des préfets, pour lesquels la fonction d’agent du ministère de l’Intérieur
prend le dessus sur la fonction de représentant de l’État. L’article 2 du décret prévoit en outre que les carrières des fonctionnaires de ces directions départementales, l’organisation du
service, les conditions de travail et ses missions dépendent désormais aussi du ministère de l’Intérieur. C’est donc comme si les ministères de la Transition écologique, de la Santé, du Logement,
de la Jeunesse et des Sports perdaient leurs fonctionnaires dans les départements, au profit, là encore, de l’Intérieur. Il devient le seul ministère présent dans les territoires.
Ce mode de gouvernement est donc une sorte de retour à l’Ancien Régime. Aujourd’hui, tout comme le roi jadis,
Jupiter-Macron ne gouverne plus qu’avec deux ministres : le ministre des Finances pour les questions de budget (l’Intendant de la Ferme générale d’autrefois, l’une des figures les plus
honnies des révolutionnaires, car chargé de récolter l’impôt auprès de la population, quand les nobles et le clergé en étaient dispensés), et le ministre de l’Intérieur (le Lieutenant général de
la police sous l’Ancien Régime, qui avait tout pouvoir sur les questions d’ordre public, notamment pour réprimer les pauvres), pour le maintien de l’ordre public et les autres affaires
intérieures de l’État — les autres ministres étant là pour la décoration.
Une politique qui conforme l’État aux desiderata des multinationales
Cette décision n’a rien d’isolé et d’arbitraire. Elle relève d’un mode de gouvernement réfléchi, qui vise à favoriser
l’activité économique des multinationales dans le contexte de la mondialisation. Celles-ci n’ont pas besoin d’une administration comme celle du ministère de la Transition écologique, qui demande
de respecter la loi sur l’eau ou la qualité de l’air, et rallonge le temps nécessaire à la mise en œuvre d’un projet.
Pour embêter le moins possible les multinationales, on relègue les administrations techniques au second plan. Les
autorisations pour construire les « grands équipements inutiles », comme les immenses centres commerciaux, les fermes de mille vaches ou à plusieurs milliers de porcs ou dizaines de
milliers de poulets, seront accordées plus rapidement et facilement, avant même que le public soit averti, afin que la décision ne puisse pas être contestée, notamment en justice.
Dans le même temps, l’État assure à ces multinationales la sécurité publique pour mener à bien leurs projets. Une
sécurité face aux contestations, aux manifestations, mais aussi une sécurisation de leurs démarches auprès de l’administration ou de la justice. C’est-à-dire la garantie que les normes ou les
recours n’empêcheront pas un projet de construction d’usine, d’installation potentiellement polluante, d’aboutir. Le message envoyé par cette décision est clairement que l’écologie n’est ni une
priorité ni digne d’être au cœur d’une politique publique.
Ce décret, apparemment technique et difficilement compréhensible par le grand public, montre donc une dérive autoritaire
du pouvoir. Du point de vue du bon gouvernement du pays et des territoires, concentrer tous les pouvoirs sur un seul ministère axé sur le maintien de l’ordre, et laisser tous les autres domaines
(économique, social, financier, culturel, etc.) entre les mains des multinationales est une faute grave, ou alors il s’agit d’un choix politique délibéré : ce qui compte, c’est le maintien
par la force de l’ordre capitaliste néolibéral.
Jean-Claude Boual, syndicaliste et militant associatif, a été président du Collectif des associations citoyennes pendant cinq ans (2014-2019). Il a aussi travaillé près de
quarante-cinq ans sur la question des services publics, en tant que fonctionnaire, dans plusieurs ministères.
Le fascisme est bien "En marche" et s'installe pour durer...
L'abominable assassinat d'un professeur d'histoire, Samuel Paty, à Conflans-Sainte-Honorine, par un jeune Tchéchène de 18
ans, fait la une des médias.
Les faits :
Un enchaînement de faits, depuis le cours de Samuel Paty le 5 octobre montrant deux caricatures du prophète Mahomet dans
le cadre d’un cours sur la liberté d’expression, a mené à cet assassinat.
Dès le soir de ce cours, un parent d’élève, alerté par sa fille, publie une vidéo pour relater les faits et appelle à
une manifestation pour demander l’exclusion de l’enseignant.
Trois jours plus tard, le père et un second individu se rendent au collège pour rencontrer la principale du collège.
« Elle a essayé d’apaiser les choses, pendant que les deux personnes demandaient le renvoi du professeur sous peine d’une mobilisation », a relaté Jean-François Ricard.
Le soir de ce même 8 octobre, le père publie une nouvelle vidéo dans laquelle il nomme le professeur, donne l’adresse du
collège et incite ceux qui le veulent à manifester « pour dire stop ».
Dolores Ibarruri "La Pasionaria"
Le 11 octobre, le père se rend au commissariat avec sa fille pour porter plainte pour diffusion d’images
pornographiques. Le professeur est entendu le 12, il relate le contenu de son exposé, dont il remet une copie. « Il n’a pas dit aux élèves musulmans de sortir de la classe, mais a pris soin
de proposer aux élèves qui pourraient être heurtés de ne pas regarder », a dit le procureur. Samuel Paty a porté plainte à son tour pour diffamation.
Le procureur a évoqué une dernière vidéo, publiée le 13 octobre sur YouTube, dans laquelle on retrouve
le père et sa fille. Une tierce personne accuse Emmanuel Macron d’attiser la haine contre les Musulmans et appelle à une manifestation devant le collège. Il s’agit de l’homme qui avait accompagné
le père pour aller voir la principale. Cette dernière fait état de nombreux appels de menace reçus au collège à la suite de la diffusion de cette vidéo.
Enfin, vendredi, l’assaillant était devant la grille du collège, et sollicitait des élèves pour lui désigner
le professeur.
Vendredi, à 17h11, la police nationale est sollicitée par la police municipale après la découverte d’un corps
sur la voie publique. Un homme avec une arme de poing est immédiatement désigné comme l’auteur présumé des faits. Les policiers nationaux se rendent sur place et tombent sur lui. « A leur
vue, l’individu a couru dans leur direction et tiré à cinq reprises avec son arme de poing », a raconté le procureur. Trois policiers ripostent et le touchent. A terre, l’assaillant tente de
se relever et de donner des coups de couteau. Il est neutralisé. « Son corps présente neuf impacts d’entrées de balles », a-t-il détaillé.
Nos commentaires :
L'émotion, ô combien légitime, devant ce genre de barbarie ne doit pas empêcher d'avoir une réflexion sur cet
événement et sur ce qui le suit.
L'acte lui-même et la capacité à le commettre semble indiquer que l'assassin, en France depuis 12 ans, était
fortement perturbé psychologiquement et fanatisé.
Le procureur "anti-terroriste" Jean-François Ricard a déclaré que ce crime "confirme le très haut niveau
de la menace terroriste islamiste à laquelle nous devons faire face", déclaration très discutable à moins de renseignements que nous n'avons pas. L'acte isolé d'un fanatique ne
signifiant pas "une menace terroriste de haut niveau". La menace existe, elle est permanente. Mais créer, involontairement ou pas, un climat de peur avec ce genre de discours est
étonnant.
Macron quant à lui a dit "Je veux dire ce soir, de manière très claire, ils ne passeront pas". De quoi
et de qui parle le président ? Sommes-nous victimes d'une attaque dont on ne saurait rien ? Une armée ennemie a-t-elle franchie les frontières ? Un putsch a-t-il été tenté ? Pourquoi cette
référence au "No pasaran" anti-fasciste de la République espagnole lancé par une femme, Dolores Ibárruri, députée et dirigeante communiste ? Non, il ne s'est rien passé de tout cela :
un jeune abruti fanatique et criminel a commis un acte odieux. La République est assez solide, pouvons-nous espérer, pour qu'un acte de ce genre ne la mette pas en danger. Macron manque de
sens de la mesure ou il panique , dans les deux cas un mauvais point pour lui.
D'autre part Macron a la mémoire courte : il y a
peu de temps lui et ses prédécesseurs n'avaient pas de mots assez durs contre les troupes syriennes et russes qui combattaient les assassins de Daesh et des autres organisations terroristes.
Macron ne sait-il pas qu'il est membre de l'OTAN dont un pays membre (la Turquie) envoie des tueurs fanatiques de Syrie en Azerbaïdjan combattre les Arméniens du Haut-Karabakh
?
Et que dire de ce que disait la France quand Poutine combattait les fanatiques de Tchétchénie ?
Quand les paramilitaires colombiens à la solde du gouvernement colombien (et des Etats-Unis) assassinent
des enseignants, des paysans, les étudiants, des ouvriers syndicalistes en Colombie où sont les "No Pasaran" de Macron ? Les innocents torturés et assassinés ne comptent-ils pas s'il ne sont
pas Français ?
Que certains tentent à chaque occasion de reconstituer une "union sacrée" pour camoufler la faillite de leur
système capitaliste en tentant d'unir, "faire bloc", les profiteurs de guerre et les marchands de canons avec la plèbe massacrée dans les tranchées, c'est un vieux truc qui ne marchera
pas. Il est même pathétique de profiter de ce type d'événement pour tenter des opérations politiciennes de bas étage.
Enfin, l'étrange, l'amour soudain pour les enseignants de la part de Macron et sa clique qui démolissent pierre par pierre le
service public de l’Éducation Nationale (l'Université incluse) comme ils cassent les services publics de la Santé, de l’Énergie ou des Transports (SNCF).
La mort abominable de Samuel Paty nous brise le cœur et toute notre sympathie va à sa famille et à ses amis
et collègues. Mais elle ne nous aveugle pas.
La provocation gouvernementale continue de plus belle... Veulent-ils une guerre civile chez les pauvres ? Le
fascisme se met en place en France... va-t-on enfin réagir ?
- Les « Grundisse » de Karl Marx - Sur l’automatisation et la robotisation, par Recocom
Ce texte de Karl Marx est très important à étudier pour comprendre l’évolution actuel du capitalisme à son stade impérialiste
avancé, le développement de la robotisation et de l’automatisation, et déjà principalement sous l’emprise du pouvoir des Banques Centrales.
Pour Marx, la robotisation et l’automatisation apporteront, sous le socialisme, une libération supplémentaire des
travailleurs en particulier pour les travaux pénibles.
Cela ne supprimera pas complètement le travail, mais donnera au travail un contenu plus technique, intellectuel,
scientifique, artistique. Tous les travailleurs deviendront des personnes cultivées et à la pointe des innovations scientifiques pour le bien de l’être humain et dans le respect des équilibres
écologiques (Les agrovilles permacoles de taille moyenne par exemple).
Ils permettront à tous de travailler moins et donc d’avoir plus de temps à consacrer à la vie de famille, à la culture, l'art
et l’éducation, au sport, à la vie sociale et politique, etc.
A l’inverse, sous le capitalisme, cela va jeter un nombre exponentiel de travailleurs au chômage, les obligeant à vivre
misérablement des « aides » sociales, d’un "revenu universel" permettant tout juste de survivre. Cela plongera les grandes masses dans une pauvreté sans nom tant sur le plan matériel
qu’intellectuel, culturel et social.
L’économie capitaliste elle-même subira, à la fois progressivement et par crises brutales, comme celle de 2007-2008 et celle
que nous venons de vivre, un profond changement. Cette mutation, en réalité, a donc déjà pris un tournant décisif depuis 2008, et s’est accentuée brutalement avec la « crise du
covid » et le confinement.
Qu’est ce qui change donc réellement, dans l’évolution du capitalisme-impérialisme, avec
l’automatisation, la robotisation de la production, et même des services ?
Sous le capitalisme-impérialisme traditionnel, ce qui apporte du profit aux actionnaires, c’est l’exploitation du
travailleur. C'est le travail vivant qui crée de la valeur marchande.
La seule valeur d’échange qui sert réellement de base à l’élargissement du capital, c’est la valeur
d’échange des produits du travail humain, du travail vivant.
Le capitaliste paye l’ouvrier ce qui est nécessaire au renouvellement de sa force de travail, dans un
contexte social donné, en fonction duquel est évalué le salaire « minimum » et sur cette base, la grille hiérarchique des salaires.
Mais la valeur ajoutée directement par le travail humain à la production est toujours largement
supérieure à la valeur de reproduction de cette force de travail.
Or c’est la totalité de la valeur produite que s’approprie donc évidemment le capitaliste, à travers
la valeur marchande de la production.
Dans le prix des marchandises il y a donc à la fois les coûts des matières premières, les coûts
d’amortissement des machines et autres frais, le salaire des travailleurs, et surtout, en fin de compte, la plus-value apportée par le travail humain.
Le capital ainsi accumulé reste dans ce cas basé sur du travail réel ! Et c’est la plus-value
ainsi extorquée aux travailleurs qui est la composante essentielle des dividendes distribués aux actionnaires.
Avec l’automatisation et la robotisation, il en va tout autrement :progressivement, avec chaque avancée technologique,le
travail vivant productif disparaît. Reste seulement du travail de conception, principalement, et d’entretien-réparation (bien qu’un jour, même ce type de travail pourra être aussi automatisé). Et
donc la part de plus-value réelle tend à diminuer de plus en plus.
L’accumulation du capital n’est plus basée sur du travail humain réel, mais sur une marge de profit, en
réalité de plus en plus fictive, à mesure des progrès de l’automatisation et de la robotisation.
Ce syndrome, très bien décrit par Marx dès ses Grundrisse, en 1857, ne se manifeste de façon palpable qu’à un stade
suffisamment avancé de développement de l’automatisation.
->> Lire à ce sujet cet excellent texte du camarade TML (PDF à
télécharger) :
La valeur d’échange basée sur le travail humain tend à disparaître, remplacée directement par la seule
valeur d’usage, y compris et même d’abord, pour les produits qui sont absolument nécessaires à la survie sociale, à minima.
L’argent ne représentant de plus en plus que des valeurs fictives, c’est donc làqu’intervient le crédit dont les banques centrales sont toujoursles pourvoyeuses, en dernier ressort. C’est en fin de compte le seul moyen
qui permette au capitaliste de « retrouver » du profit, même si de plus en plus fictif !
On comprends donc que le pouvoir des Banques Centrales devient de plus en plus le cœur du pouvoir du système capitaliste
au stade de l’automatisation et de la robotisation !
A la suite, un extrait de ce qu’en dit Marx dans ses
« Grundisse »
Pour tous ceux et toutes celles qui on à cœur de se former et de se préparer à l’alternative révolutionnaire, ce texte des
« Grundisse » est au même titre que « Le capital – livre 1 » un texte essentiel à étudier !
« L’augmentation du pouvoir de productivité du travail et la plus grande négation du travail nécessaire, c'est la
tendance nécessaire du capital, comme nous l'avons vu. La réalisation de cette tendance est la transformation du moyen de travail en machinerie. Le travail objectivé dans la machinerie entre en
opposition matériellement contre le travail vivant comme puissance dominante et comme subsomption active entre eux, non seulement par l'appropriation du même, mais dans le processus de production
réel lui-même; non seulement par l’appropriation elle-même, mais dans le processus de production réel lui-même; le rapport du capital en tant qu'activité de valorisation qu'il s'est
approprié est dans le capital fixe, qui existe en tant que machinerie, en même temps que fixé en tant que rapport entre valeur d’usage du capital et valeur d’usage de la capacité de travail; la
valeur objectivée dans les machines apparaît également comme une condition préalable, alors que le pouvoir d’exploitation de la capacité de travail individuelle disparaît en infiniment petit; à
travers la production en masses énormes, qui est établie avec la machinerie, tout rapport au besoin immédiat du producteur et donc à la valeur d’usage immédiate disparaît du produit; disparaît
également du produit toute relation avec le besoin direct du producteur et donc avec la valeur d'usage direct; dans la forme sous laquelle le produit est fabriqué et dans les proportions dans
lesquelles il est produit, il est déjà établi qu'il n'est produit que comme porteur de valeur et sa valeur d'usage uniquement comme préalable à cela.
Le travail objectivé apparaît dans la machine elle-même directement non seulement sous la forme du produit ou du produit
utilisé comme moyen de travail, mais de la force productive elle-même. Le développement du moyen de travail en machinerie n’est pas accidentel pour le capital, mais est la transformation
historique des moyens de travail traditionnellement dépassés telle que de manière adéquate au capital transformé. L’accumulation de connaissances et de compétences, les forces productives
générales du cerveau social, sont ainsi absorbés en capital vis à vis du travail et apparaissent donc comme une propriété du capital, et caractéristique du capital fixe, dans la mesure où il
entre dans le processus de production comme un moyen réel de production. La machinerie apparaît donc comme la forme la plus adéquate du capital fixe et le capital fixe, dans la mesure où le
capital est considéré dans sa relation à lui-même, comme la forme la plus absolument adéquate du capital. D’autre part, dans la mesure où le capital fixe est fixé dans son existence comme une
valeur d’usage déterminée, il ne correspond pas à la notion de capital, qui comme valeur est indifférent à toute forme particulière de valeur d’usage et peut assumer ou abandonner chacune d’entre
elles comme une incarnation indifférente. Selon cet aspect, selon la relation du capital au monde extérieur, le capital circulant apparaît comme la forme adéquate du capital face au capital fixe.
Dans la mesure où la machinerie se développe également avec l’accumulation des sciences sociales, et la force productive
par dessus tout, ce n’est pas dans le travailleur, mais dans le capital, que le travail social général se constitue. La force productive de la société est mesurée par le capital fixe, existe en
lui sous une forme concrète, et inversement la force productive du capital se développe avec ce progrès général, que le capital s'approprie gratuitement. Il ne s'agit pas ici d'entrer dans le
développement de la machinerie en détail, mais seulement en direction du coté général; dans la mesure où dans le capital fixe le moyen de travail, en ce qui concerne son côté matériel, perd sa
forme directe et confronte matériellement le travailleur comme capital. Le savoir apparaît dans la machine comme étranger, en dehors de lui, et le travail vivant subsumé sous l'objectivation de
son action indépendante. Le travailleur apparaît comme superflu, tant que son action n'est pas conditionnée par les besoins [du capital].
Le plein développement du capital n'a donc lieu - ou le capital n'a encore fixé le mode de production qui lui correspond
- que lorsque le moyen de travail est non seulement formellement déterminé comme capital fixe, mais est supprimé dans sa forme directe et que le capital fixe apparaît comme machinerie dans le
processus de production en face du travail; l'ensemble du processus de production, cependant, n'est pas subsumé par le savoir-faire direct du travailleur, mais comme une application
technologique de la science. D’où la tendance du capital à donner à la production un caractère scientifique et à réduire le travail direct à un simple moment de ce processus. Comme pour la
transformation de la valeur en capital, l’approche du développement du capital montre que, d’une part, il suppose un certain développement historique donné des forces productives – et parmi ces
forces productives aussi la science – et que d’autre part il les fait avancer et les renforce.
La mesure quantitative, dans laquelle, et l'efficacité (intensité), dans laquelle le capital en tant que capital fixe est
développé, indiquent donc le degré auquel le capital en tant que capital, en tant que pouvoir sur le travail vivant, est développé et s'est soumis le processus de production en premier lieu.
D'autre part, il exprime l'accumulation des forces productives objectivées et du travail objectivé. Mais si le capital dans les machines et les autres formes matérielles d'existence du capital
fixe, comme les chemins de fer, etc. (sur lequel nous reviendrons plus tard) se donne seulement sa forme adéquate comme valeur d'usage dans le processus de production, cela ne signifie pas du
tout que cette valeur d'usage - la machinerie en soi - soit du capital ou que son existence en tant que machine soit identique à son existence en tant que capital ; aussi peu que l’or a cessé
d’avoir sa valeur d’usage comme or dès qu’il n’était plus argent. La machinerie ne perd pas sa valeur d'usage une fois qu'elle cesse d'être du capital. Du fait que la machinerie est la forme la
plus appropriée de la valeur d'usage du capital fixe, il ne s'ensuit pas du tout que la subsomption sous le rapport social du capital soit le rapport social de production le plus approprié et le
meilleur pour l'utilisation de la machine.
Dans la même mesure où le temps de travail - le simple quantum de travail - est posé par le capital comme seul élément
déterminant la valeur, dans la même mesure disparaît le travail direct et sa quantité comme principe déterminant de la production - la création de valeurs d'usage - et il est réduit à la
fois quantitativement à une proportion moindre et qualitativement comme moment certes indispensable, mais subalterne contre le travail scientifique général, l'application technologique des
sciences naturelles d'une part, tout comme contre la force productive générale résultant de la division sociale dans la production totale - qui apparaît comme le don naturel du travail social
(bien que produit historique). Le capital travaille donc ainsi à sa propre dissolution comme forme dominante de la production.
Si, d'une part, la transformation du processus de production d'un simple processus de travail en un processus
scientifique qui soumet les forces de la nature à son service et leur permet ainsi d'agir au service des besoins humains apparaît comme une caractéristique du capital fixe par rapport au travail
vivant ; si le travail individuel en tant que tel cesse d'apparaître comme productif, mais ne l'est que dans le travail commun subordonnant les forces de la nature, et que cette élévation du
travail direct en travail social apparaît comme une réduction à l'impuissance du travail individuel face à la communauté concentrée représentée dans le capital, ainsi donc, d'autre part, le
maintien du travail dans une branche de production par la coexistence du travail dans une autre apparaît comme une caractéristique du capital circulant. Dans la petite circulation, le
capital avance au travailleur le salaire, qu'il échange contre des produits nécessaires à sa consommation. L'argent reçu par lui n'a ce pouvoir que si le travail est fait simultanément ; et ce
n'est que si le capital s'approprie son travail qu'il peut lui donner son droit en argent sur le travail d’autrui [NDTML : son salaire].
Cet échange de son propre travail avec celui des autres n'apparaît pas ici donné et
conditionné par la coexistence simultanée du travail des autres, mais par l'avance que le capital fait. Il apparaît comme une caractéristique de la partie du capital circulant qui est cédée au
travailleur, et du capital circulant en général, que le travailleur peut réaliser le métabolisme nécessaire à sa consommation pendant la production. Il n’apparait pas comme le métabolisme de la
force de travail simultanée, mais comme le métabolisme du capital; c’est en conséquence que le capital circulant existe. Ainsi, toutes les forces de travail sont transposées en forces du
capital; dans le capital fixe, la force productive du travail (qui est définie hors de lui et existe comme indépendamment (substantiellement) de celui-ci); et dans le capital
circulant, d’une part, du fait que le travailleur lui-même ait assumé les conditions de la répétition de son travail, d’autre part que l’échange de son travail par le travail coexistant d'un
autre est posé, il apparaît donc que le capital lui fait les avances et, d’autre part, nécessite la simultanéité des branches du travail. (Ces deux dernières modalités font donc réellement
partie de l’accumulation.) Le capital agit comme intermédiaire entre les différents travailleurs sous la forme du capital circulant. »
- Lutte contre la réforme dévastatrice des retraites : On a raison de se révolter !
Le pouvoir propose : Retraite minimum garantie à 1.000 euros et « 85% du SMIC dans la durée », âge légal à 62 ans, avec « un âge
d’équilibre » et « un système de bonus-malus », « des points supplémentaires dès le premier enfant » et majoration pour « les parents de familles nombreuses »
figurent parmi les mesures retenues par l’exécutif. »
Mais une retraite plancher à 85% du Smic, c'est déjà 1043 euros net au cours actuel du Smic... Le compte n'y est pas !
Après les explications du Premier ministre, plus des deux-tiers des Français (68%) estiment toujours que les mobilisations contre la réforme des retraites
sont justifiées.
Le pouvoir estime qu’« il serait irresponsable pour la CGT d’annoncer que les trains ne rouleront pas pour Noël ».
Que va décider vraiment la CGT qui depuis des lustres mène les salariés en bateau ? Les dirigeants vont-ils accepter de
renoncer à leurs strapontins dorés ? Vont-ils continuer à nous enfumer comme en 68 quand ils nous ont fait croire à une grande victoire alors qu'en 2 mois tout avait déjà été repris par
l'inflation ?
Pour gagner il ne suffit pas de manifester un jour par semaine, comme disent les syndicats. Il faut bloquer tous les
centres-villes et les entreprises, TOUS LES JOURS, manifester TOUS LES JOURS, comme en 1995, comme en Mai 68 !
Mais cela suffira-t-il ? Que gagnerons-nous vraiment ? Les patrons et l’État à son service nous reprendrons tout très
rapidement, soyez en certain ! L'Histoire est là pour nous l'enseigner !
La complainte du partisan... Aux armes citoyens ! Chassons ces milliardaires exploiteurs qui
nous pourrissent la vie !
En lutte jusqu'à la fin de l'exploitation de l'homme par l'homme !
Alors que faire ? Telle est la vraie question ? Quelle alternative à ce système capitaliste exploiteur, oppresseur, manipulateur et assassin
?
Allez-vous croire au capitalisme à visage humain de Mélenchon et sa 6ème République ? Au passage pacifique au Socialisme de marché du P"C"F ?
Allez-vous céder aux douces sirènes des fascistes du RN et autres droites nationalistes et extrémistes ? (Qui ne sont en réalité que des serviteurs des patrons
comme l'a montré Hitler et son Allemagne nazie !)
Le pouvoir a peur que les grèves continuent pendant les fêtes !
Le pouvoir a peur : Les négociations sont rompues !
Alors quelle alternative ?
Nous devons tous ensemble, profiter de ces luttes pour bien réfléchir et construire une véritable alternative prolétarienne : une alternative qui
remette tous les pouvoirs politiques et économiques aux prolétariat.
Voici quelques pistes de réflexion sur ce que pourrait et devrait être un pouvoir vraiment prolétarien au service du peuple
!
Au niveau économique :
Cela passe par la socialisation de toutes les grandes entreprises (industriels, de services, financières, etc.). Et d'en finir avec la privation des services
Publics !
Cela passe par la mise en coopératives socialistes des petites et moyenne entreprises, le regroupement des entreprises agricoles en coopératives socialistes.
Cela passe par le rapatriement des tous les biens (or, diamant, monnaie, usines, maisons, etc) de tous les grands actionnaires exploiteurs du peuple. Tous ces biens
iront à la société toute entière.
Cela passe par l'élaboration démocratique d'un plan de développement économique et social (sur 5 ans, 15 ans et 30 ans).
Cela passe par l'abandon progressif mais rapide de l'économie de marché et le passage à une économie véritablement sociale qui permette :
- Le développement des forces productives afin de garantir l'indépendance du pays au maximum et le travail pour tous,
- Un salaire net minimum garantie à 1700 euros et salaire maximum à 5100 euros,
- Une retraite net minimum garantie à 1500 euros, avec la possibilité de continuer à travailler si on le désire tout en continuant à toucher sa retraite,
- La résorption du chômage en 5 ans.
Au niveau social :
- Revenir à la retraite à 60 ans pour les hommes et 55 ans pour les femmes, ainsi que pour les travaux dangereux et pénibles,
- La gratuité totale des soins,
- La gratuité totale de l'éducation et de la formation,
- Ramener tous les loyers à 5% des revenus dans un premier temps et tendre vers la gratuité à court terme,
- Baisser fortement les tarifs des transports en commun dans un premier temps et tendre vers la gratuité à court terme,
- Baisser fortement les impôts sur les revenus dans un premier temps et tendre vers leur suppression à court terme,
- Une baisse généralisée des prix sur tout ce qui touche à la culture, le sport et les loisirs,
- Une baisse généralisée des prix sur tous les produits de consommation de base.
- En finir avec toutes les mesures racistes et xénophobes,
- Et d'autres mesures à décider tous ensemble, démocratiquement...
Au niveau écologique :
- Mettre en place une agriculture permacole, c'est à dire biologique, vivace, pérenne (La permaculture à grande échelle),
- Favoriser la transformation progressive des ville en agro-villes de taille moyenne (Plus de séparation entre les différentes sphères de vie, de travail, de
loisirs et de culture. En finir avec la désertification des campagnes et les mégalopoles inhumaines),
- En finir avec cette politique faussement écolo de l'anti-automobile, tout en favorisant de vraies alternatives aux carburants fossiles (donc surtout pas le "tout
électrique" basée sur le nucléaire et les batteries à métaux rares), et en mettant en place des moyens technologiques qui permettent de rendre l'utilisation des carburants fossiles moins
polluant,
- En finir avec le "tout nucléaire", et mettre en place des alternatives écologiques (par ex les puits en colimaçon avec turbines à eau qui n’empêchent pas la
rivière ou le fleuve de continuer à s’écouler normalement et que l'on peut positionner de façon régulière tout le long des cours d'eau),
- Favoriser les circuits courts producteurs-consommateurs, donc produire au maximum en France ce dont on a besoin.
- Et d'autres mesures à décider tous ensemble, démocratiquement...
Au niveau politique :
- Tous les pouvoirs au travailleurs ! Dans les communes, les départements, l’État, les entreprises,
- Constituer des conseils élus de travailleurs dans les entreprise pour contrôler la gestion de celle-ci,
- Élection des représentant(e)s du peuple à tous les niveaux, représentants qui devront être des travailleurs. Interdiction pour les anciens propriétaires, les
anciens actionnaires, les anciens politiciens de se présenter !
- Tous les élu(e)s, à tous les niveaux, avant les élections, seront d'abord choisi(e)s par les citoyens après des débats publics, et seront sous leur contrôle en
cours de mandat,
- Les élu(e)s seront révocables à tout moment par leurs électeurs, selon des conditions à fixer démocratiquement,
- Les élu(e)s ne pourront pas se représenter :
au niveau des entreprises, et au niveau local et départemental : pas plus de 2 fois
au niveau de l’État : pas plus de 3 fois
- Une fois la période de représentation passée, ils devront attendre 2 ans avant de pouvoir de nouveau postuler à un mandat électif. Ceci afin de permettre à une
majorité de citoyens de pouvoir se présenter et d'éviter la bureaucratisation des instances de gouvernement et l'accaparation de ces instances par une clique de profiteurs.
- Et d'autres mesures à décider tous ensemble, démocratiquement...
Au niveau des relations internationales :
- En finir avec : La Françafrique de façon effective,
- Sortir de : L'Union Européenne, L'OTAN, le Pacte Atlantique, le FMI, etc.
- En finir avec les guerres impérialistes de la France,
- Nouer des relations amicales basées sur des échanges vraiment équitables avec tous les pays qui le souhaitent, et en particulier les peuples qui souhaitent
conserver leur indépendance,
- Favoriser l'internationalisme prolétarien en venant en aide à tous les peuples en lutte contre l'impérialisme, l'occupation de leur territoire (ex : la
Palestine), pour leur indépendance nationale, pour leurs luttes émancipatrices et révolutionnaires,
- Favoriser la paix et l'amitié entre tous les peuples.
Prenez le temps de réfléchir à toutes ces propositions, d'en parler autours de vous, en famille, avec vos voisins, vos collègues de
travail...
Constituez partout où vous le pouvez des comités de travailleurs, de locataires, etc, indépendants des syndicats et comités existants qui
font tous le jeu des patrons et du gouvernement !
Organisez-vous en comités révolutionnaires, base du futur pouvoir prolétarien !
Organisez-vous pour une lutte prolongée, constituez des caisses de solidarité et de soutien !
Participez à la reconstruction du futur parti communiste marxiste-léniniste, base de toute victoire pérenne !
POUR COMPLÉTER... Lire cet excellent article dont les sources sont un ancien Directeur adjoint à la Banque de France, et aussi membre du Conseil économique,
social et environnemental, à la retraire :
- 1917-2017 OCTOBRE EST LÀ !! …ET SI LE BOLCHÉVISME ÉTAIT ENCORE UNE IDÉE NEUVE ?
Célébrer Octobre, ce n’est pas célébrer n’importe quelle révolution…
C’est célébrer la première alternative au capitalisme enfin réalisée et construite durablement,
sur une période et une étendue suffisamment vaste, à l’échelle d’un continent, et largement influente au delà, pour avoir marqué profondément l’histoire de l’humanité.
La question est donc de savoir si l’on veut se contenter de célébrer les « 10 jours qui
ébranlèrent le monde », comme un événement folklorique sur lequel on peut broder n’importe quelle légende de circonstance, au gré des obsessions politiciennes intéressées des uns ou des
autres, ou bien si l’on considère que cette voie ouverte vers le socialisme, durant plusieurs décennies, est une première tentative humaine d’envergure et qu’il y a des leçons positives à en
tirer pour tenter et réussir une nouvelle…
La Révolution d’Octobre s’est réclamée du Marxisme, dans un premier temps, puis du Marxisme-Léninisme, par la suite, assez logiquement,
compte tenu à la fois du rôle décisif de Lénine et de son œuvre dans cette période historique, et évidemment, de sa disparition prématurée.
Pourtant, dans cette commémoration, il ne s’agit pas de dépoussiérer les vieux livres, mais au contraire, de chercher à comprendre de
quelle façon et dans quelles conditions concrètes les théories ont été mises à l’épreuve de la pratique.
C’est un regard critique sur l’histoire, simplement nécessaire pour déterminer quels sont nos critères d’évaluation.
Ce sont ces critères d’évaluation qui donneront le sens et la portée politique de notre célébration militante éventuelle.
Le fait que le marxisme et le marxisme-léninisme aient été l’idéologie officielle de la Russie Soviétique et de l’URSS sur toute sa durée
est un fait qui ne peut pas être considéré de manière univoque, si l’on considère que le « marxisme-léninisme » est encore formellement l’idéologie officielle de la seconde puissance
boursière et financière mondiale actuelle, la Chine…
C’est Marx lui-même, dans l’exposé de sa méthode, qui nous invite à considérer qu’on ne peut pas essentiellement juger d’une époque par ce
qu’en disent les protagonistes eux-même…
« De même qu’on ne juge pas un individu sur l’idée
qu’il se fait de lui, de même on ne peut juger une telle époque de bouleversement sur sa conscience de soi ; il faut, au contraire, expliquer cette conscience par les contradictions de la
vie matérielle, par le conflit qui existe entre les forces productives sociales et les rapports de production. »
Karl Marx Préface à la Contribution à la critique de
l’économie politique, 1859.
C’est donc là encore une occasion utile de rappeler ce qui est un élément essentiel de sa méthode dialectique, à savoir la prépondérance du
rôle des infrastructures, de la base sociale et économique, sur celui des superstructures, des institutions politiques, des idéologies, surtout «officielles »…
D’un point de vue communiste marxiste-léniniste Il est clair que le sens d’Octobre ne change pas, que ce soit au 99ème anniversaire, au
101ème ou n’importe quand, du reste, mais le 100ème, c’est bien une occasion incontournable de débats, de médiatisations diverses, dont il reste possible de faire, à l’occasion, une arme
politique.
Et une telle arme politique n’a évidemment de sens que dans le contexte présent…
Tenter de porter, en quelque sorte, la parole d’Octobre parmi les masses prolétariennes c’est se confronter à la fois à l’image que le
système a réussi à forger de cet événement historique et de ses conséquences, et à la réalité actuelle de la crise à laquelle les prolétaires sont eux-mêmes directement et quotidiennement
confrontés.
L’image que le système renvoie de l’URSS, c’est aussi l’image qu’il renvoie de la Révolution d’Octobre, l’une étant inséparable de l’autre.
Il est donc vain de vouloir célébrer dignement le centenaire d’Octobre sans rendre sa dignité à l’histoire de l’URSS.
Selon l’image qu’ont réussi à en populariser les médias occidentaux et la culture officielle du
système capitaliste, l’URSS et l’ensemble du monde communiste sont vus comme une vaste prison qui se serait effondrée comme un château de carte.
C’est donc cette image d’un échec irrémédiable et irréversible de la première tentative de construction du socialisme prolétarien que la
bourgeoisie a besoin de forger pour sa propre survie, car plus d’un quart de siècle après cet effondrement, elle n’a toujours pas résolu sa propre crise et se trouve confrontée à la nécessité
d’en faire supporter les conséquences au prolétariat et à l’ensemble des couches populaires.
Et plus elle a besoin de durcir les conditions de vie de la majeure partie du corps social, et du prolétariat en premier lieu, et plus elle
a besoin de cette image dégradée du socialisme, de l’URSS, et de la Révolution d’Octobre.
Or une telle image dégradée de la Russie Soviétique et de l’influence de l’URSS, ce n’est pas celle qu’en a conservé la mémoire populaire
de ceux qui sont concernés en premier lieu, à savoir les Russes eux-même !
Selon l’Occident, l’effondrement de l’URSS devait être la
«fin de l’histoire», la «libération des peuples de l’Est», le «développement économique par le capitalisme», etc…
Aujourd’hui, plus d’un quart de siècle après cette « libération », plus de 55% des Russes, même
selon les instituts de sondage US, s’affirment nostalgiques de l’URSS, et Lénine et Staline y sont encore considérés parmi les chefs d’État russes les plus populaires, avec Poutine, alors que
Gorbatchev et Eltsine sont carrément honnis, que cela « choque » l’Occident ou non!
Pourtant, le retour au pouvoir d’un parti communiste, même
s’il en est d’influents, n’y semble pas imminent.
Gorbatchev, liquidateur de l’URSS en 1991, avait déjà depuis des années livré officiellement l’économie de son pays aux bandes maffieuses
constituées par les gangs de racketteurs tout droit sortis des anciens goulags. C’était ce qu’il prétendait être la « perestroïka » (reconstruction) !! Parachevant cette ruine économique tragique
et entraînant un appauvrissement généralisé de la population, sous l’ère Eltsine, ces gangs, les futurs « oligarques », se sont affrontés de manière sanglante pendant des années, jusqu’à ce que
le clan Poutine, issu du KGB, prenne le dessus et impose son ordre, toujours en place, depuis 1999. Aujourd’hui, la Russie reste un état capitaliste « émergent », capable de défendre
militairement son indépendance, mais d’une puissance financière à peu près équivalente à celle de l’Espagne, infiniment plus petite…
>>>Aujourd’hui la Russie Soviétique qui suscite la nostalgie n’est donc pas celle,
dégénérée, de Gorbatchev, déjà ravagée depuis longtemps par le capitalisme, …mais bien celle qui est sortie de terre à l’issue de la Grande
Révolution d’Octobre, il y a cent ans.
>>>Celle qui a émergé du néant, saignée à blanc par la 1ère guerre mondiale, puis par la guerre « civile », guerre soutenue
en fait par toutes les puissances impérialistes occidentales, dont la France.
>>>Celle qui, dès 1917, organisait
le pouvoir des Soviets, assemblées ouvrières et paysannes sur la société, alors que chez nous « démocratie » rime encore
avec ploutocratie, oligarchie et surtout duperie !
>>>Celle qui, en 20 ans, est devenue, à partir d’un pays totalement ruiné, une puissance
économique industrielle capable de résister à l’Allemagne Nazie, puissance dominante en Europe, et de la vaincre!
>>>Celle qui, une nouvelle fois ruinée par cet effort immense, s’est relevée à nouveau en quelques années, sans déchoir de son
rang de deuxième puissance mondiale
Mais à partir de 1956, avec les « réformes économiques » de Khrouchtchev, en fait déjà un rétablissement déguisé du capitalisme,
s’ouvrira une ère de stagnation économique et de recul social, parachevée sous la « perestroïka » de Gorbatchev.
Néanmoins, de nombreux acquis sociaux de la première période y ont longtemps perduré, et
suffisamment pour que l’on puisse comprendre à la fois la nostalgie actuelle et la méfiance à l’égard des divers «communistes», héritiers de l’ère Gorbatchev, bien qu’ils fassent mine de s’en
défendre et n’hésitent pas à se référer formellement à Lénine et à Staline pour tenter de récupérer leur prestige de leaders historiques.
Ce n’est pas là, comme on l’a vu, un point de vue réellement marxiste-léniniste, qui ne consiste pas à se contenter de proclamations
nostalgiques, mais cherche à analyser ce qui se passe en profondeur, dans les infrastructures, aussi bien de la société capitaliste, pour comprendre sa crise actuelle, que de celle du socialisme,
pour comprendre les causes de sa disparition, alors que l’URSS avait rayonné quasiment sur un tiers de la planète, à son apogée.
C’est pourquoi, si l’on sent bien, aujourd’hui, avec la crise chronique du capital,même avec ses quelques courtes périodes de
« rebonds », en faits autant de sursauts stériles, que l’évolution de cette « civilisation » mondialisée, littéralement « contre nature », ne peut plus être que
régressive, l’effacement brutal et spectaculaire du « continent socialiste » peut apparaître, lui aussi, comme l’engloutissement d’une autre civilisation, ce qu’il fut, pour partie, en
réalité.
Pourtant, si l’on veut comparer historiquement le destin des sociétés et des civilisations, il faut rappeler que la bourgeoisie, apparue en
tant que classe avec le tournant de l’an mille, a encore mis plus de huit siècles avant de s’imposer radicalement comme classe politiquement dominante, en France, malgré sa domination économique
déjà progressivement acquise au cours des siècles et définitivement réaffirmée avec les prémisses de la révolution industrielle.
Là peut s’arrêter cette comparaison, car chaque mutation profonde de société a ses propres caractéristiques, à nulle autre pareille.
Néanmoins, les convulsions révolutionnaires, de la fin du XVIIIème siècle au début du XXème, montrent que ces processus de transformation
ne sont pas linéaires, mais comportent des sauts brusques, des retours en arrière, des situations que l’on peut qualifier d’ »hybrides », etc…
De l’an mille à aujourd’hui, la bourgeoisie a constamment évolué, et tente de le faire encore, même si elle apparait comme en bout de
course, dans ses possibilités de régler la crise…
Le prolétariat moderne, né avec la révolution industrielle, a déjà beaucoup changé, et change encore radicalement, sous l’effet de la
« mondialisation », résultante de la domination impérialiste actuellement sans partage, autre qu’entre rapaces impérialistes eux-même, et sans résistance, autre que très locale ou très
partielle.
Mais de même que la bourgeoisie tenait entre ses mains, depuis le cœur du moyen-âge, les clefs de
l’avenir, c’est, aujourd’hui encore, et depuis son apparition en tant que classe industrielle, le prolétariat qui les détient, désormais.
Cela peut paraitre moins évident, aujourd’hui, en Occident, mais le prolétariat industriel mondial
continue de croitre, et ici, l’extension du secteur tertiaire, combinée avec la paupérisation des classes moyennes et la marchandisation des services, crée, avec la crise, une nouvelle extension
du prolétariat.
Au cours des trois derniers siècles, les plus grandes révolutions, bourgeoises comme prolétariennes, et
presque simultanément dans certains cas, ont connu leurs lots d’épopées, de tragédies et d’errements, mais dans tous les cas, l’histoire est écrite par les vainqueurs.
Actuellement, c’est la bourgeoisie qui a nettement repris le dessus, à l’échelle mondiale, même si tout le monde comprend bien
que cette « domination » repose sur les sables mouvants et boueux de sa propre crise.
Même dans ses tentatives vaines de raffermir sa base instable, la bourgeoisie n’en continue donc pas moins de proclamer haut et fort, et
même d’autant plus fort, ses prétendues « valeurs éthiques », y comprit à grands renforts, précisément, de rappels « historiques », pourtant parfois nauséabonds, comme celui
du colonialisme, puisant ses racines dans l’esclavagisme.
Et même si la bourgeoisie n’affirme pas plus vouloir rétablir l’esclavagisme que l’échafaud ou la guillotine, elle n’en continue pas moins
à vouloir nous faire entonner ce couplet selon lequel un sang « impur » abreuve son sillon, qu’elle continue très concrètement et quasi quotidiennement d’irriguer , par ses opérations
militaires aux quatre coins du monde.
Et lorsqu’elle prétend critiquer la « violence répressive » du bolchévisme elle omet de rappeler que sa propre survie ne tient
qu’aux bains de sang et à la furia destructrice qu’elle impose régulièrement aux peuples du monde, et encore aujourd’hui, même si de façon plus « diffuse » que pendant les deux guerres
mondiales.
Très récemment, dans la première phase de la campagne électorale française, on a vu ressurgir, derrière les costumes à 7000 euros
pièce du « Très Honorable François Fillon », l’ombre de la « Françafrique », fer de lance néocolonialiste sanguinolent de notre « très démocratique » bourgeoisie
française…
Rappelons en deux mots l’un des « exploits » les plus saillants de la dite « Françafrique », en 1994, en seulement 3
mois, le génocide rwandais a fait très « officiellement » 800 000 victimes, le plus souvent massacrées à la machette, jusque dans les églises… 800 000, et beaucoup plus, selon d’autres
sources, peu suspectes de partialité:
Même si cela reste regrettable et considérable, sur trente années, la répression politique en URSS « stalinienne » n’en a pas
fait autant, selon les sources originales, telles qu’examinées à la loupe par les historiens chercheurs US, à l’ouverture des archives soviétiques…
Mais si les 800 000 morts du Rwanda ont à peine le droit à des procédures symboliques concernant leurs bourreaux directs, et pratiquement
aucune, concernant les complices français des commanditaires du massacre, les malheureuses victimes de la répression en URSS se sont, elles, mystérieusement « multipliées », et de façon
exponentielle, pour devenir 100 millions et plus, sous la plume des scribes médiatiques au service du capitalisme!
Et c’est, quotidiennement, cette armée de 100 millions de fantômes qui pilonne les consciences
populaires, via les médias du système, à la moindre occasion où il est question de communisme ou d’URSS !!
Tandis que les amis de la « Françafrique » se taillent, eux, des costumes de luxe dans les dépouilles de leurs massacres.
Il ne s’agit justement pas, ici, d’ébaucher une sordide « échelle de valeur » entre les origines des victimes de
l’histoire.
Les victimes du Génocide des Tutsis au Rwanda ont toutes autant droit à notre respect humain que les victimes des exécutions et massacres
de la Grande Révolution Française, et tout autant que celles de la Révolution Soviétique.
Dans le cas du Rwanda, il s’agissait très « officiellement » d’une contre-révolution, mais quoi qu’il en soit, le but d’une
révolution n’est jamais, fondamentalement, de massacrer ses ennemis. Il est d’abord et toujours de lutter contre une oppression, quelle qu’en soit la nature, et d’établir des rapports humains
plus sociaux et plus justes.
Dans la Résistance, le but des Partisans n’était pas d’abord de tuer des allemands, mais de
libérer le monde de la barbarie fasciste.
Rappelons encore, à cette occasion, que c’est à l’URSS et à ses Partisans, sur tout le continent
eurasiatique, que l’on doit, et de loin, le plus gros effort et les plus grands sacrifices pour en finir avec le nazisme.
Or cette capacité de résistance n’est pas le fruit du hasard, mais bien l’héritage le plus direct du Grand Octobre!
Elle repose sur l’édification de la Russie Socialiste Soviétique, à partir d’un pays-continent complètement ruiné par la guerre de 1914-18
et les armées blanches, ensuite, elles-même soutenues directement par toutes les puissances impérialistes de l’Occident, au cours de la dite « Guerre Civile ».
C’est donc en à peine 20 ans qu’a surgi de ce champ de ruines la puissance socialiste soviétique avec la capacité de défaire le
nazisme, première puissance capitaliste industrielle européenne.
Non seulement il est donc impossible de parler d’échec du socialisme et de la Révolution d’Octobre, mais c’est ce sursaut de la volonté
créatrice de tout un peuple, et du prolétariat russe à son avant-garde, qui doit être mis en valeur et en évidence comme le fait essentiel de cette histoire et la conséquence historique la plus
importante de la Révolution d’Octobre. Même si cela n’empêche pas un regard historique critique et analytique.
Il est également notable que le même élan de reconstruction s’est reproduit après guerre, maintenant l’URSS au rang de très grande
puissance mondiale, seule capable de tenir tête à l’impérialisme US, qui commence alors à étendre son emprise sur le reste du monde.
Si cette résistance anti-impérialiste a finalement été vaincue, ce n’est en réalité que par le retournement des fondamentaux
économiques du socialisme, essentiellement opéré sous l’ère Khrouchtchev, et parachevé sous l’ère Gorbatchev. Un lent déclin de 35 ans, pour arriver à saper jusqu’à sa base l’héritage des
générations héroïques d’Octobre!
Sans doute, en notre début de XXIème siècle, même si nous n’avons pas nécessairement besoin d’un tel développement exponentiel des forces
productives, tel que celui de ces premières générations, mais de plus de démocratie et d’un développement respectueux de l’environnement, il n’en reste pas moins qu’en tirant les leçons utiles du
socialisme prolétarien, pour en reprendre les fondamentaux économiques, il y a là l’alternative potentielle à la déchéance économique et sociale dans laquelle s’enfonce notre société
« mondialisée ».
Qui peut le plus, peut le moins, et si l’Union Soviétique a su ressurgir plusieurs fois du néant où les agresseurs impérialistes et
fascistes ont tenté de la plonger, il n’est donc pas douteux que le socialisme prolétarien puisse être la seule alternative efficace et incontournable à l’incapacité du capitalisme à produire un
développement économique et social équilibré et harmonieux.
Remettre en lumière les fondamentaux de l’économie socialiste, c’est comprendre les lois économiques fondamentales qui se sont dégagées de
la confrontation entre la théorie marxiste et sa mise en pratique sur le terrain.
Cela ne peut partir, même et surtout d’un point de vue marxiste, que de l’analyse des infrastructures de l’URSS et de leur évolution au fil
de l’histoire de leur développement et des conflits entre les différents groupes de dirigeants qui ont agit sur cette évolution.
Partir de l’analyse des infrastructures de l’URSS, c’est aussi chercher à comprendre la cohérence entre les principes et lois économiques
considérés utiles par les économistes soviétiques et la réalité sur le terrain, selon les époques.
Dans les années 20 le débat a porté sur l’articulation entre secteur privé et secteur
d’État.
L’une des questions essentielles était de savoir ce que devenait la loi de la valeur, principe de base de l’économie classique et marxiste,
et où s’arrêtait, éventuellement, son influence.
Une question liée de près à celle-ci était le rôle du marché comme régulateur, ou non, de l’équilibre des prix entre offre et
demande.
Et donc, également, le rôle de l’intervention, plus ou moins autoritaire, de l’État sur la régulation des prix.
Autrement dit, il y a donc deux questions importantes à considérer en premier :
__la loi de la valeur
__la loi du marché
Et qui en amènent trois autres :
__leur interaction
__leurs domaines respectifs
__le rôle du plan
Ce débat, en réalité, et contrairement à ce que prétend l’historiographie la plus courante en France, tant « à gauche » qu’à
droite, n’a pas suivi forcément les clivages de factions supposées « gauches » et « droites ».
Aussi bien Boukharine que Preobrajensky ont affirmé que le domaine d’influence de la loi de la valeur ne concernait plus le secteur
socialiste et cela est resté largement l’opinion dominante jusqu’au lendemain de la seconde guerre mondiale.
On peut donc dire que l’influence « gauchiste », sur cette question, a prévalu dans la gestion du secteur d’État en général, puis
dans celle du secteur socialiste, quasiment jusqu’à la préparation du XIXème Congrès, en 1952, où le débat à seulement commencé à prendre un tour nouveau.
Trotsky, quant à lui, tout en étant allié, en réalité uniquement tactiquement, avec l’ « opposition de gauche », a
constamment défendu le rôle du marché comme régulateur, y compris pour le secteur d’État planifié. Incidemment, ce point de vue, clairement explicité par le trotskyste Michel Raptis, d’après les
textes mêmes de son « maître-à-penser », c’est à dire de Trotsky lui-même, et qui consiste à considérer le marché comme régulateur, même dans l’économie capitaliste, c’est tout à fait
le point de vue d’un économiste bourgeois, et non d’un marxiste…!
Trotsky, en ce sens, est le véritable précurseur du « réformisme »
contre-révolutionnaire de Khrouchtchev. Dans ce cas, loi de la valeur et loi du marché interagissent exactement comme dans le régime capitaliste classique et la distinction entre
secteur privé et secteur d’État tend à disparaître.
On a affaire, dans ce cas, et selon l’ouverture plus ou moins grande aux capitaux étrangers, à un vague « socialisme de marché »
(type actuel>>>Chine) qui est en fait une forme de capitalisme plus ou moins « nationale » ou classique, voire comprador (« Zones économiques spéciales », en
Chine).
Fort heureusement pour la survie de l’URSS, l’influence de Trotsky s’est considérablement réduite, dès le milieux des années 20, mais celle
des économistes « de gauche » est restée prépondérante, même sous Boukharine.
A noter que, vers la fin des années 30, alors que l’URSS s’apprêtait à affronter l’Allemagne nazie, les trois, Boukharine, Preobrajensky,
et Trotsky, se sont retrouvés sur les positions les plus droitistes de ce dernier, mais sans aucun succès, non plus, fort heureusement, non seulement pour l’URSS, mais aussi pour le reste du
monde.
Néanmoins, à la veille de la seconde guerre mondiale, le débat n’était donc toujours pas tranché,
et il faut considérer que la gestion de l’économie planifiée en a nécessairement souffert, malgré ses grands succès.
Il n’est pas douteux que des améliorations de gestion considérables auraient été possibles si la clarification avait pu avoir lieu au
tournant des années 30.
Le XIXème Congrès de 1952 a donc enfin apporté un jour nouveau sur ces questions, et tranché, du reste, et même si à posteriori, la
question de la relation entre secteur d’État socialiste et secteur privé.
Dans le secteur privé la relation Loi de la valeur/Loi du marché reste assez classique, mais l’État peut y intervenir pour contrôler les
prix.
Dans la relation entre secteur socialiste et privé, le contrôle du plan, en plus de celui des prix, peut et doit intervenir. L’action des
deux lois économiques y persiste, tout en étant très réduite.
Dans le secteur socialiste, c’est la planification qui est la règle, et la Loi de la valeur peut et doit y être utilisée, de manière
contrôlée, pour ajuster les prix en fonction de la valeur-travail, et donc pour arriver à un équilibre économique et budgétaire satisfaisant et conforme au plan.
L’influence de la Loi du marché, dans le secteur socialiste planifié, est, par contre, tout à fait exclue.
A l’époque du XIXème Congrès, le secteur privé a tout à fait disparu, mais les relations entre secteur d’État socialiste et secteur
coopératif (kolkhozes), s’apparentent, du point de vue des principes économiques, aux relations entre secteur d’État et secteur privé.
Il y a donc persistance de l’interaction « valeur-travail/marché », dans ce domaine, même si largement contrôlé par
l’État.
Et il y a encore également possibilité d’utiliser la loi de la valeur et la notion de valeur-travail, pour améliorer la gestion du secteur
économique socialiste entièrement planifié, et où, par contre, l’influence de la loi du marché reste donc totalement exclue.
Néanmoins, dès 1953, prenant appui sur le retour partiel de la loi de la valeur, les
révisionnistes khrouchtcheviens vont s’efforcer, et malheureusement avec succès, cette fois ci, de réintégrer la loi du marché à tous les niveaux.
C’est pourquoi il nous faut bien comprendre la ligne du XIXème Congrès, et l’utilisation marxiste enfin correcte qu’elle propose pour la
Loi de la valeur et la valeur-travail, telle qu’abordée par Marx, pour la période de transition, dans la Critique du Programme de Gotha, cité par Staline, du reste, dans son ouvrage de
préparation à ce Congrès.
Ces principes économiques sont également les principes fondamentaux rappelés par Lénine, en Septembre 1917, au Chapitre 5, consacré à ce
sujet, dans son ouvrage L’État et la Révolution.
Loin d’être contradictoires avec les mesures proposées pour le capitalisme d’État en 1918, et mises en œuvres plus tard, avec la NEP, en
1921, il en sont le complément indispensable, pour l’interaction entre les deux secteurs, selon le schéma résumé ci-dessus.
Certainement difficile à mettre en œuvre dans les conditions concrètes de l’époque, l’utilisation de ces principes, autour de la
valeur-travail, est aujourd’hui potentiellement grandement facilitée avec les méthodes modernes de gestion informatique, qui permettent, en outre, l’exercice d’une démocratie participative
directe, également grandement facilitée.
Cela peut et doit être notre guide, dans l’élaboration d’un nouveau programme communiste, pour la phase de transition de notre époque, en
lien avec les masses prolétariennes et populaires.
A partir des leçons d’Octobre, avancer l’ébauche d’un tel programme et la populariser comme thème du débat public, c’est l’un des
travaux essentiels de recherche, d’analyse, et en fin de compte, d’agit-prop, que doivent faire les marxistes-léninistes du XXIème siècle, à l’occasion de ce centenaire, et que
nous pouvons considérer comme un élément de la Révolution du Retour au Réel!
Si nous savons les comprendre dans leur dimension historique et dans leur actualité, c’est à dire,
sans dogmatisme, nous pouvons faire en sorte que les idées du XIXème Congrès, dernier Congrès du Parti Bolchévique, soient un point de départ pour faire le bilan de l’expérience soviétique et en
tirer enfin les leçons vraiment utiles pour notre époque. Considéré ainsi, d’un point de vue vraiment marxiste, le bolchévisme est, plus que jamais, une idée neuve !
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Programme de l'Internationale Communiste - Moscou 1928
Toujours d'actualité ! (Si on devait écrire le programme de l'IC aujourd'hui, il n'y aurait qu'à mettre à jour la réalité de la situation actuelle internationale et nationale, car sur le fond - la nécessité de la révolution et ses objectifs - rien n'a changé !)
Si vous êtes communistes, c'est votre programme !
Si vous n'êtes pas communistes mais que vous voulez savoir comment mettre fin à l'exploitation de l'Homme par l'Homme et à l'esclavage salarié, alors lisez ce texte.
Il explique comment abattre concrètement le capitalisme et instaurer une société socialiste libérée des exploiteurs.
Ces propositions ne s’appuient pas sur une vérité révélée, mais sur une analyse des rapports sociaux réels, tels qu'ils sont et de leur transformation. Ainsi, la lutte des classes existent, que l'on y croit ou non. Simplement si l'on n'y "croit" pas, on en sera le jouet et on laissera le champs libre aux exploiteurs.